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La Pointe-Pescade, 7,2 km. gde fête du 15 août. avec courses de Savates, de natation au Sport Nautique aux deux
ilots (il y en a trois ) et retour, les courses d'avirons avec les freres Viola et leurs pasteras (avec deux pointes ),
les courses de voiles en Vaurien ou 5/O/5, Pte-Pescade / Bainem et retour ,les concours de peches, les feux
d'artifices le soir sur un radeau dans la baie devant le Sport Naut. et la fanfare sur l'avenue centrale, ect.....
JP-Crepet
ilots (il y en a trois ) et retour, les courses d'avirons avec les freres Viola et leurs pasteras (avec deux pointes ),
les courses de voiles en Vaurien ou 5/O/5, Pte-Pescade / Bainem et retour ,les concours de peches, les feux
d'artifices le soir sur un radeau dans la baie devant le Sport Naut. et la fanfare sur l'avenue centrale, ect.....
JP-Crepet
Détails: avec des trous de !!!!!!
1 ht Barbaud Andrée-Roger et son Frere,???
1 bas Crepet Jean-Pierre (BPCIA), Perpignan
2 Bou Alain et Norbert (BPCIA), ???
3 Botta (le vivier "le Rocher Noir")
4 Fontaine Yves et son Frere, ???
5 Masquefa Andrée (CCF), ???
6 Odile et son Frere, ???
6 Terrades Jean-Pierre, Perpignan
7 Canosi Jean-Pierre et sa Gde Soeur ,???
Spadaro (l'épiciere pour les Selectossssssss),???
8 derriere, Vicario Michele, Colette et Claude, Australie, Turin,
1 ht Barbaud Andrée-Roger et son Frere,???
1 bas Crepet Jean-Pierre (BPCIA), Perpignan
2 Bou Alain et Norbert (BPCIA), ???
3 Botta (le vivier "le Rocher Noir")
4 Fontaine Yves et son Frere, ???
5 Masquefa Andrée (CCF), ???
6 Odile et son Frere, ???
6 Terrades Jean-Pierre, Perpignan
7 Canosi Jean-Pierre et sa Gde Soeur ,???
Spadaro (l'épiciere pour les Selectossssssss),???
8 derriere, Vicario Michele, Colette et Claude, Australie, Turin,
le départ
par bazailles54
Kairouan, tu étais d'une blancheur magnifique sur la mer.
mais je n'étais qu'un enfant qui ne savait pas ou tu allais l'emporter, j'étais ce jour là, triste et heureux .
je ne savais pas, je ne comprenais pas.
Bernard.
L 'exode relaté par la presse
Dans la deuxième quinzaine de mai, l'exode des Européens s'intensifie « malgré l'OAS qui interdit l'achat de
valises » , peut-on lire dans Midi-Libre le 22 mai. Ce mois-là, quelque 12 500 personnes ont rejoint la Métropole,
elles seront environ 75 000 en juin et 45 000 en juillet.
Le 4 juin, plus de 4 000 passagers débarquent à Marseille. « On attendait 400 000 réfugiés sur quatre ans,
souligne le député Paul Coste-Floret dans une tribune libre publiée dans Midi-Libre. L'exode amènera un
million de personnes d'ici la fin de l'année...».
Le 5 juin, plus de 24 avions ont quitté Alger-Maison Blanche pour la Métropole. A Marseille, les autorités du
port travaillent 24 heures sur 24. Les paquebots de la Compagnie mixte de navigation arrivent surchargés de
monde : alors qu'il n'a que mille places, le "Ville de Bordeaux" débarque 1500 personnes, le Kairouan 2630 pour
seulement 1172 places. ( nous faisions parti des 2630 passagers, installés sur le pont inférieur arrière assis sur
des chaises longues)
Le 13 juin, 650 harkis et leurs familles ont débarqué à Marseille. Ils ont été conduits par train spécial au camp
du Larzac.
Le 14 juin, plus de trois cents réfugiés d'Algérie ont atterris à l'aéroport de Fréjorgues.
Le 15 juin, 270 personnes, en majorité des familles des personnels de la Compagnie pétrolière, ont atterri à
Fréjorgues. Dorénavant à Fréjorgues, deux avions effectuent des rotations quotidiennes avec l'Algérie. Ce même
jour, 4 500 personnes ont débarqué à Port-Vendres, du "Kairouan" et de l'"El Djezaïr" entre autres. Une
cinquantaine de rapatriés atterrissent à Perpignan, inaugurant un service aérien bi-quotidien avec
Alger-Maison Blanche. 358 harkis, originaires de Tlemcen et Sidi-bel-Abbès, ont rejoint le camp de Millau.
Le 27 juin, le paquebot "El Mansour" est arrivé en provenance d'Oran aavec 1 500 personnes à bord . Ainsi, le
nombre de rapatriés d'Algérie arrivés dans l'Hérault au cours de cette deuxième quinzaine de juin est estimé à
35 000.
Le 29 juin, plusieurs cargos sont arrivés à Sète avec deux cents personnes à bord. les passagers, « en majorité des
femmes et des enfants avec de pauvres bagages, le plus souvent réduits à des cartons mal ficelés », explique
Midi-Libre, ont eu à souffrir de la tempête.
Le 5 juillet. Malgré le ralentissement du rythme des arrivées, les services d'accueil de Marseille sont toujours
débordés par la foule des rapatriés, astreints à attendre sous le soleil. Deux jeunes femmes, arrivées depuis 48
heures, se sont évanouies de faim et de fatigue.
par bazailles54
Kairouan, tu étais d'une blancheur magnifique sur la mer.
mais je n'étais qu'un enfant qui ne savait pas ou tu allais l'emporter, j'étais ce jour là, triste et heureux .
je ne savais pas, je ne comprenais pas.
Bernard.
L 'exode relaté par la presse
Dans la deuxième quinzaine de mai, l'exode des Européens s'intensifie « malgré l'OAS qui interdit l'achat de
valises » , peut-on lire dans Midi-Libre le 22 mai. Ce mois-là, quelque 12 500 personnes ont rejoint la Métropole,
elles seront environ 75 000 en juin et 45 000 en juillet.
Le 4 juin, plus de 4 000 passagers débarquent à Marseille. « On attendait 400 000 réfugiés sur quatre ans,
souligne le député Paul Coste-Floret dans une tribune libre publiée dans Midi-Libre. L'exode amènera un
million de personnes d'ici la fin de l'année...».
Le 5 juin, plus de 24 avions ont quitté Alger-Maison Blanche pour la Métropole. A Marseille, les autorités du
port travaillent 24 heures sur 24. Les paquebots de la Compagnie mixte de navigation arrivent surchargés de
monde : alors qu'il n'a que mille places, le "Ville de Bordeaux" débarque 1500 personnes, le Kairouan 2630 pour
seulement 1172 places. ( nous faisions parti des 2630 passagers, installés sur le pont inférieur arrière assis sur
des chaises longues)
Le 13 juin, 650 harkis et leurs familles ont débarqué à Marseille. Ils ont été conduits par train spécial au camp
du Larzac.
Le 14 juin, plus de trois cents réfugiés d'Algérie ont atterris à l'aéroport de Fréjorgues.
Le 15 juin, 270 personnes, en majorité des familles des personnels de la Compagnie pétrolière, ont atterri à
Fréjorgues. Dorénavant à Fréjorgues, deux avions effectuent des rotations quotidiennes avec l'Algérie. Ce même
jour, 4 500 personnes ont débarqué à Port-Vendres, du "Kairouan" et de l'"El Djezaïr" entre autres. Une
cinquantaine de rapatriés atterrissent à Perpignan, inaugurant un service aérien bi-quotidien avec
Alger-Maison Blanche. 358 harkis, originaires de Tlemcen et Sidi-bel-Abbès, ont rejoint le camp de Millau.
Le 27 juin, le paquebot "El Mansour" est arrivé en provenance d'Oran aavec 1 500 personnes à bord . Ainsi, le
nombre de rapatriés d'Algérie arrivés dans l'Hérault au cours de cette deuxième quinzaine de juin est estimé à
35 000.
Le 29 juin, plusieurs cargos sont arrivés à Sète avec deux cents personnes à bord. les passagers, « en majorité des
femmes et des enfants avec de pauvres bagages, le plus souvent réduits à des cartons mal ficelés », explique
Midi-Libre, ont eu à souffrir de la tempête.
Le 5 juillet. Malgré le ralentissement du rythme des arrivées, les services d'accueil de Marseille sont toujours
débordés par la foule des rapatriés, astreints à attendre sous le soleil. Deux jeunes femmes, arrivées depuis 48
heures, se sont évanouies de faim et de fatigue.